29 juin: Lausanne, Vevey

 Nous nous rendons ce matin à la partie haute de Lausanne par bus puis en métro. Hier, l'employée du camping nous a remis des laisser-passer pour les  transports en commun et cela gratuitement. Il y a des bus et des métros aux 5 minutes, c'est très efficace.

Nous effectuons notre première visite au Palais de Rumine, à Place de la Ripone, qui abrite plusieurs musées; ils n'ouvrent qu'à 10 heures. C'est l'architecture de ce palais qui nous intéresse le plus. C'était le palais de Catherine de Rumine, une riche héritière russe, qui l'a fait construire au 19e siècle.

Nous allons ensuite visiter la Cathédrale de Lausanne qui est de style gothique et un peu austère mais chargée d'histoire. J'ai beaucoup appris. Elle fut consacrée à la Vierge Marie  au 13e siècle par le Pape. Avec l'adoption de la Réforme protestante au 16e siècle selon les préceptes  de John Calvin qui trouvait l'église catholique trop pervertie, tous les symboles religieux furent enlevés, statuts et décorations. La chapelle de Marie fut dépouillée de toutes références à  la Vierge Marie. En 1874 débuta la restauration de la Cathédrale. De nos jours elle accueille des concerts et quelques fois des messes.

 

Serge aperçoit un magasin Bata à Place de la Riponne. Il ne peut s'empêcher d'y entrer, de parler un peu avec la vendeuse et de lui raconter qu'il a travaillé pour Bata pendant 42 ans. Le siège social de la compagnie est justement situé à Lausanne dans le secteur d'Ouchy.

 

Dans les rues de Lausanne.

 

 

Comme les prix sont très élevés dans les restaurants, nous allons manger ce midi à Coop City, un magasin à 5 étages où il y a de tout. Naturellement le restaurant est situé au dernier étage, dans le but de nous  tenter. C'est un genre cafétéria de luxe aux salades et plats appétissants. Il y a aussi un grand choix de desserts. Nous avons très bien mangé.

Au retour, nous nous arrêtons à la maison olympique qui réunit sous un même toit le personnel du CIO (Comité international olympique); il est juste à côté du camping. C'est fermé au public.

 

En après-midi, nous partons en voiture pour Vevey où se trouve le manoir Ban. C'est là qu'a vécu Charlie Chaplin pendant les 25 dernières années de sa vie avec sa dernière épouse Oona et leurs huit enfants. Né en 1889 c'est à cet endroit qu'il est décédé en 1977.

 
Il y a un musée fort intéressant qui relate sa vie et présente des extraits de plusieurs de ses films. Nous le découvrons dans un quartier pauvre de Londres où il a vécu avec sa mère et son frère jusqu'à son ascension dans le monde cinématographique aux Etats-Unis, où il fut acteur, scénariste, réalisateur et producteur. La visite de Chaplin's World fut un coup de coeur pour nous tous.

Il a réalisé  son 1er film en1918 "Une vie de chien" et son dernier film aux Etats-Unis "Les feux de la rampe" en 1952. Son premier film parlant a été "Le dictateur" en 1940.

Chaplin à tous les âges 

Manoir Ban où il vécut de 1953 à 1977

Serge dans un film de Chaplin

Nous revenons à  Lausanne par la route qui longe le lac Léman et les collines garnies de vignobles.

Nous quittons demain pour Chamonix en France.

28 juin: Annecy à Lausanne

Ce matin c'est opération "grand ménage" du mobile-home, car l'employée du camping vient faire l'inspection. Tout était parfait sauf que nous avions oublié d'enlever le filtre à café dans la cafetière. Les bagages sont prêts, la glacière et le panier à provisions sont remplis.

Nous partons en direction nord pour la Suisse. Nous séjournerons deux jours à Lausanne au camping Le Vidy sur le bord du lac Léman.

Nous délaissons l'autoroute  pour prendre la D1201 qui passe par les petits villages, parcours beaucoup plus agréable.  Les travaux routiers et les routes barrées nous compliquent la vie et celle du GPS dans St-Julien. Après 1h15 de route, nous arrivons en Suisse dans la ville de Genève. Traverser la ville nous prend autant de temps.

Au camping, nous avons deux petits bungalows d'une pièce côte à côte, c'est très pratique car nous partageons la nourriture et prenons nos repas ensemble. Il n'y a pas de toilette à l'intérieur mais elles sont situés à la porte voisine.

En après midi nous allons marcher le long du lac à la recherche d'un peu de fraîcheur. Sur les plages la mode est aux maillots de bain avec un string pour les filles. On a vu beaucoup de jolies fesses.

Nous nous rendons jusqu'au quai où de gros bateaux sont amarrés, puis nous rebroussons chemin. Catherine et Hugues reviennent à pied tandis que Serge et moi prenons le bus 24 qui nous ramène au camping.

 Pas satisfait d'avoir tant marché, Hugues va courir pendant une heure et demie. Pendant ce temps, nous préparons une salade et pour dessert, on se partagera une Toblerone et un sorbet.

Histoire du jour:
 Par distraction, Hugues va prendre sa douche chez les dames. Une femme qui était à l'intérieur lui dit "vous êtes chez les dames, monsieur. Et Hugues, de lui répondre "mais je suis une dame". Elle lui répondit " ça ne se voit pas".

Pour Joël : à ta demande, les toilettes du jour, pleines de graffitis. On ne les a pas essayées.

27 juin: Mont Baron

 Ce matin nous partons pour une randonnée pédestre au Col des Contrebandiers du Mont Baron. Une route barrée nous oblige à passer par une petite rue pas plus large qu'une ruelle.  Le GPS n'arrive pas à  trouver un nouvel itinéraire.  À un arrêt, un travailleur qui sort d'un trou d'égout nous indique comment nous rendre au col.  La montée au col se fait par un chemin forestier sur quatre kilomètres. Ce n'est sûrement pas un endroit très fréquenté, il n'y a que trois voitures stationnées. Un panneau indique 1heure pour atteindre le Mont Baron et 45 minutes pour l'ancien funiculaire, un temps qui peut être doublé pour moi qui ne marche pas rapidement.

Le sentier est très sauvage et monte rapidement sur un fond de roches. J'ai besoin des deux bâtons de marche de Catherine. 

Nous rencontrons Corinne et Jean-Luc, un couple de la Bretagne.  Corinne est comme moi, la descente au retour l'inquiète. À un plateau nous décidons de rebrousser chemin, tandis que Catherine, Hugues et Serge continuent jusqu'au lieu de l'ancien téléphérique. À leurs dires, la montée était encore plus raide et se faisait par endroits à l'aide d'un cordage. Cependant la vue au haut de la montagne était superbe, mais il n'y a plus aucune trace du téléphérique.

À l'endroit de l'ancien téléphérique 

La descente est difficile 

Pendant ce temps Corinne et moi revenons tranquillement et avec prudence sans faire de chutes. Nous  parlons de la Corse d'où elle est originaire et du Canada ainsi que de nos enfants et petits-enfants. 

C'est ensuite un après-midi de repos pour tous au camping autour de la piscine. J'ai vaincu ma gêne de montrer mes blessures de vélo.  Il semble que nous ayons contaminé Catherine également, elle commence à éternuer.  

Demain nous partons pour Lausanne en Suisse. 

P.S. - J'ai présentement des problèmes avec ma tablette Surface. Je n'arrive plus à transférer mes photos de mon téléphone Samsung à la tablette. Même en branchant les deux appareils, Samsung n'apparaît plus dans l'Explorateur de fichiers".  Je ne peux pas me les envoyer par courriel car Rogers Yahoo Mail ne cesse de se fermer sur ma tablette, donc impossible d'ouvrir les pièces jointes. Je dois les envoyer une à une par Messenger, ce qui réduit le format des photos et prend beaucoup de temps.  Si quelqu'un a une solution, vos conseils sont les bienvenus.

26 juin: Thonon-les-Bains, Yvoire

 Pour répondre à  ta question, Thierry, le gros pamplemousse bleu sur ma hanche est encore douloureux mais il se résorbe petit à petit. Le problème est que je suis gênée d'aller à la piscine.

Nous partons ce matin pour Thonon-les-bains et Yvoire, 85 kilomètres au nord de Sévrier. Il fait toujours beau et chaud.

Nous voici maintenant sur le bord du lac Léman, encore plus grand que le lac d'Annecy; pour en faire le tour en vélo, c'est 180 kilomètres. Heureusement cette activité n'est pas à l'ordre du jour. De l'autre côté du lac on voit la Suisse.

Nous nous promenons sur les quais où l'air du lac nous apporte un peu de fraîcheur. Les optimists, ces petits dériveurs en solitaire que les jeunes utilisent pour s'initier à la voile entrent au port. Les enfants crient de joie.

Nous prenons le funiculaire pour monter dans la ville haute où la chaleur nous rattrape. Nous longeons les boutiques à la recherche de l'ombre.  Notre seul arrêt est la pharmacie pour acheter des médicaments  pour le rhume. Il n'y a que Catherine qui résiste au vilain virus.

De drôles de boutiques

Nous redescendons près du lac pour le repas du midi et nous allons à la Guinguette du Capitaine. Je commande une assiette d'éperlans, le seul poisson abordable sur le menu. C'était des mini-bébés éperlans qui me regardaient de leurs yeux tristes et je ne les ai pas tous mangés.

Nous nous promenons encore un peu sur les quais, puis partons pour Yvoire. J'adore Yvoire, je suis en amour avec ce beau village médiéval sur le bord du lac Léman. Nous nous promenons dans les petites rues où les maisons rivalisent de beauté avec beaucoup de verdure et de fleurs. 

Nous allons aussi marcher sur le bord de l'eau et même nous mettre les pieds dans l'eau (sauf moi).

Pour ajouter à ma collection de toilettes, en voici une que j'aurais cru médiévale mais qui est plutôt turque. Catherine l'a essayée.

25 juin: Clousaz et le Col des Aravis

Aujourd'hui nous nous rendons au Col des Aravis près du village La Clusaz pour une randonnée en montagne. Nous prenons la direction Alberville, évitant ainsi la ville d'Annecy. À St-Ferréol, débute la montée vers les cols. Il y a moins de circulation qu'hier mais beaucoup de cyclistes sportifs qui peinent à monter. La récompense sera pour plus tard quand ils descendront. Nous traversons de jolis villages aux maisons dispersées sur les collines. Le tour de France passera par Manigold, au Col de la Croix Fry.

Nous nous arrêtons  à La Clusaz, joli village dans les Alpes. L'hiver c'est une station de ski très courue. Catherine et Hugues sont venus ici en hiver et les chaînes fixées aux pneus étaient nécessaires.

Après avoir fait le tour du village nous allons manger à la Crêperie à  côté de l'église. Miam! Que c'est bon.

Nous continuons notre route jusqu'au Col des Aravis où nous débutons la montée du sentier de la Croix de Fer. Comme j'ai un début de rhume qui gruge mon énergie, je rebrousse chemin au bout d'une demi-heure tandis que mes trois compères continuent leur montée voulant avoir une belle vue sur le Mont Blanc. Ils me rejoignent un peu plus tard au bar Les Rhodos où nous terminons l'après-midi en sirotant des diabolos et de l'eau Perrier et en admirant le paysage si reposant.

Le mont Cervin au loin

Nous descendons des montagnes et retrouvons la chaleur écrasante à Annecy. Ce soir Catherine et Hugues nous préparent une tartiflette, mets typique savoyard (oignons, lardons, pommes de terre et fromage reblochon).

24 juin: Château de Menthon, Col de la Forclaz

 Ma chute en vélo m'a laissé des séquelles, un gros hématome de couleur bleuâtre sur la cuisse. Voila pourquoi je n'arrivais pas à dormir sur le côté droit la nuit dernière.

Nous devons modifier nos plans de visites pour la fin de semaine car dimanche il faut éviter de passer par Annecy en raison du triathlon qui s'y tiendra. Cartes et téléphones en main, nous évaluons  les parcours et les distances et planifions nos visites et randonnées pour nos quatre dernières journées en France.

Après le lunch pris sur la véranda de notre mobile-home nous partons pour Menthon St-Bernard situé au sud-est d'Annecy. Nous empruntons en sens inverse la route que nous avons parcourue hier et j'ai pitié pour les cyclistes qui descentent la longue côté en zigzag.

 
Nous nous rendons au  château de Menthon, joyau de l'architecture savoyarde. C'est par une visite guidée que nous y accédons. Il est habité par la même famille depuis bientôt 1000 ans, soit 23 générations.  Durant la Renaissance (16e siècle), l'austère château-fort fut transformé en lieu d'habitation et des appartements furent construits à la place des anciens chemins de ronde. Au cours du 18e siècle une façade a été ajoutée pour permettre une vue sur le lac Annecy. Puis, à la fin du 19e siècle, sous l'impulsion de René de Menthon, l'arrière grand-père des propriétaires actuels, le château amorce une grande métamorphose avec cette touche romantique qui fait son charme.

Le Château de Menthon

La cave à vins

L'ancienne cuisine

La chambre de l'ancienne comtesse

La cuisine des pèlerins

L'entrée des jardins

Nous montons ensuite jusqu'au au Col de la Forclaz situé à 1150 mètres d'altitude, véritable paradis du parapente. La vue sur les montagnes est spendide. Nous sommes dans la région de la Haute-Savoie.

Vue du Col de la Forclaz

Pour redescendre du col, nous reprenons l'étroite route de montagne où la  circulation est très dense. En plus des voitures, il y a les vélos et les motos. J'ai eu peur quand nous avons rencontré un gros autobus dans une courbe. Je me demande si mon amie Julie aimerait conduire sur cette route.

Catherine a une belle surprise à notre retour au camping. Au mobile-home voisin du nôtre, est arrivé  Denis un de ses compagnons de randonnée, avec son épouse. Ils sont ici pour quelques jours.