17 juin: L'Armada à Rouen

Ce matin, nous partons en voiture pour aller voir les bateaux à l’Armada de Rouen, événement qui se produit aux 4 ans. Nous  nous stationnons derrière la maison d’Annabelle, la fille de Catherine et Hugues et nous faisons aussi la connaissance de Pascal, son conjoint. De là, c’est par métro que nous nous rendons sur le bord de la Seine où sont amarrés de célèbres voiliers arrivant d’un peu partout dans le monde.

Il y a foule ce matin car c’est la dernière fin de semaine de l’événement. Heureusement Catherine nous a réservé des places sur un petit bateau faisant une croisière sur la Seine, ce qui nous permet d’admirer les bateaux amarrés des deux côtés de la Seine agrémenté des commentaires pertinents du capitaine et de son assistant.

Voici quelques-uns des bateaux qui nous avons le plus aimés.

L'Étoile du Roy de la France est la réplique en bois d'une frégate corsaire malouine de 1745.

Le Cuauhtémoc du Mexique. Même à quai, voiles pliées, ce navire-école est un spectacle à voir. A son départ de Rouen, les jeunes matelots mexicains se tiendront debout sur les mâts, le sourire aux lèvres, disant au revoir aux gens de Rouen et aux visiteurs.

Le Belem de la France. Il a été choisi par le Comité organisateur des Jeux Olympiques de Paris pour aller chercher la flamme olympique en Grèce au printemps 2024. Il naviguera en Méditerranée pour ramener la flamme dans le port de Marseille.

Le Buma Suci de l'Indonésie. Il est devenu le plus grand navire d'entraînement à la voile construit en Europe après la Seconde Guerre mondiale et l'un des plus grands voiliers en activité au monde.

La Nébuleuse de la France. Construit en 1948, il part en mer en 1949 et avec huit hommes et un chien il commence la pêche aux thons blancs. Très vite, il devient le meilleur thonier de Camaret et acquiert le surnom de sous-marin vert.

Le Shtandart, voilier apatride. Il n'a plus de port d'attache en Russie. Il évoque une toute autre partie de l'histoire de la Russie. Il est sorti des chantiers en 1999 et possède un passé prestigieux. Il est la réplique d'une frégate royale commandée par Pierre Le Grand. 

Après cette promenade, nous décidons d’aller marcher le long de la rive gauche de la Seine qui est beaucoup moins achalandée. Il fait très chaud cet après-midi et les terrasses des restaurants sont bondées. Heureusement nous trouvons 4 places à l’intérieur d’un restaurant où la température est plus confortable.  La propriétaire est la personne la plus désagréable que nous ayons rencontrée. Il y avait encore une personne à la table où elle voulait nous installer. Elle l’a presque poussée vers la sortie pour libérer la table. Ensuite, parce que Catherine me donnait un code à utiliser sur mon téléphone, elle nous a dit de fermer nos téléphones et de choisir notre menu.  Elle n’était pas plus aimable avec son personnel. Pour ce qui est de la nourriture, mes moules frites étaient très ordinaires. J’aurai sûrement de meilleures expériences à vous raconter au cours de ce voyage.

 Nous revenons à St-Pierre lès Elbeuf en fin d’après-midi et nous retournons nous prélasser dans le jacuzzi, ça devient une habitude. Pendant que Serge et Hugues vont cueillir des framboises au Jardin Ouvrier, Catherine et moi préparons le souper. Un autre souper champêtre qui débute par un délicieux rosé pamplemousse, que je ferai certainement à la maison (vin rosé et sirop de pamplemousse), et qui se termine par un granité de pomme au calvados. Bien sûr, nous avons beaucoup ri, surtout de Hugues qui nous a obligées à peler les tomates car Monsieur mange les tomates pas de peau.