15 juin: Le départ

 Un message sur mon téléphone m’informe que notre vol Air Canada partira avec 50 minutes de retard, soit à 20h20. Ce sera de longues heures d’attente près de la porte E78. Vers 19h, on nous annonce que l’avion pour Paris est plein et qu’ils ne pourront pas accommoder tous les bagages en cabine. Ils invitent les passagers à aller enregistrer leurs valises et cela sans frais. C’est ce que nous faisons car nous sommes de bonnes personnes. Dans la file, je jase avec une dame de l’Angleterre qui me vante l’Écosse et me fait quelques suggestions. Selon elle, le meilleur temps pour visiter le pays est les deux dernières semaines de juin et la première de juillet. Nos vacances 2024 prennent forme.

Finalement, ce n’est qu’à 21h30 que nous partons. Avec ce départ tardif, je ne prends pas le souper offert et je m’installe pour dormir : oreiller, couverture, masque, casque anti-bruit et mélatonine. Le sommeil ne vient toujours pas, beaucoup à cause de notre petite voisine de 2 ans qui n’arrive pas à dormir elle aussi et pleure sans cesse. Ses parents sont épuisés, ainsi que bien des passagers, lorsque les lumières s’allument à 3h du matin pour le déjeuner (9h heure de la France).

 Nous atterrissons à 10h30, puis allons récupérer nos valises. C’est là que nous regrettons de les avoir envoyées dans la soute tellement c’est long.

 Catherine et Hugues nous accueillent chaleureusement à la porte de sortie du terminal et nous oublions nos soucis de voyage. Ils ont parcouru 145 kilomètres pour venir nous chercher, c’est généreux de leur part.

Nous dînons sous les arbres dans leur cour magnifiquement aménagée en compagnie de leurs amis Danielle et Laurent qui sont en visite. C’est un agréable repas champêtre sous le signe de la bonne humeur et le partage de souvenirs de la France et du Canada.

Nous terminons l’après-midi dans le jacuzzi où Hugues nous raconte qu’il ne porte plus de maillot Speedo depuis que ses filles appellent ça un « moule-bite »   Serge songe à s’acheter un nouveau maillot, le sien est trop serré, il a un peu engraissé.